Comment tisser des liens d’affaires en Amérique latine?

Les entreprises mal préparées pour se lancer à l’international risquent de se casser les dents au moment de faire le saut dans les marchés émergents, notamment en Amérique latine.

D’abord, les PME ayant noué des relations stratégiques avec des partenaires locaux s’en sortent généralement mieux. En effet, les partenaires locaux profitent souvent d’une connaissance intime du marché visé ainsi qu’un vaste réseau de gens d’affaires.

Or, une excellente connaissance du marché visé et un solide réseau de personnes bien au fait de l’environnement d’affaires et des coutumes locales sont deux ingrédients essentiels d’une bonne stratégie d’expansion à l’international.

Par contre, pour plusieurs entrepreneurs québécois qui ne parlent pas l’espagnol ou le portugais, les deux principales langues d’Amérique latine, il peut s’avérer ardu de nouer des relations commerciales dans le sous-continent américain.

Alors, comment faire? Par où commencer?

Le réseau formel

Il existe plusieurs ressources à la disposition des chefs d’entreprises québécoises qui sont susceptibles de les aider à tisser des liens en Amérique latine.

Je pense principalement aux organismes gouvernementaux que sont Export Québec et Exportation et Développement Canada. Ceux-ci offrent aide et accompagnement aux PME québécoises qui envisagent faire affaires outre-mer.

Ce soutien prend la forme de services-conseils, aide à l’élaboration d’un plan d’affaires, financement et participation à des missions commerciales à l’étranger.

Je pense également aux divers organismes d’aide à l’internationationalisation actifs dans l’ensemble des régions du Québec, dont Expansion PME Montérégie Est, Export Montréal Ouest et la SODIL dans Lanaudière.

Les sociétés privées que sont Stratekey Canal, GoExport et Canbraz Global Marketplace offrent aussi de belles ouvertures sur l’Amérique latine.

C’est ce que j’appelle le réseau formel qui est constitué d’organismes privés, publics et parapublics, tous bien implantés au Québec.

Le réseau informel

Cela dit, nos chefs d’entreprises disposent d’une toute autre façon de créer des contacts en Amérique latine, et ce, par l’entremise de ce que j’appelle le « réseau informel ».

Ce réseau informel est constitué des 125 000 membres qui composent la communauté latino-américaine du Grand Montréal.

Selon un reportage de Radio-Canada, les Québécois d’origine latino-américaine privilégient l’entrepreneuriat comme outil d’intégration.

C’est-à-dire qu’ils sont en grande partie des gens d’affaires à leur compte et sont confrontés aux mêmes défis et aux mêmes réalités du monde de l’entreprenariat.

Parmi ces 125 000 Latino-Québécois du Grand Montréal, plusieurs sont originaires du Mexique, du Guatelama, de la République Domincaine, de la Colombie, du Brésil et du Chili. Ce faisant, ils disposent souvent de parenté, de contacts et de relations d’affaires fiables dans leur pays d’origine.

Peut-être pourriez-vous trouver parmi leurs relations, le partenaire d’affaires local qu’il vous faut.

Cela me fait dire que les chefs d’entreprises francophones pourraient gagner à se rapprocher davantage des membres issus de la communauté d’affaires latino-américaine de la métropole.

La Chambre de commerce latino-américaine du Québec (CCLAQ) tient occasionnellement des événements où il vous sera possible de faire des rencontres qui pourraient vous ouvrir des portes de l’Amérique latine.

À bon entendeur, salut.

Reynaldo Marquez
Avocat – Wellstein Mora Rodriguez International
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Reynaldo Marquez

Avocat au Barreau du Québec, j'aide les entrepreneurs à nouer des relations commerciales en Amérique latine.

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Wellstein Mora Rodriguez International S.A.

Wellstein Mora Rodriguez International (WMR) est un cabinet d’avocats de type « boutique » avec des bureaux à Washington DC et à Montréal.


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