Faire affaires en Amérique latine

L’Amérique latine recèle des occasions d’affaires très intéressantes. Pourtant, les entrepreneurs québécois continuent de bouder le sous-continent américain. C’est dommage, parce que…

Selon un reportage récent de la Banque mondiale, l’Amérique latine n’a plus rien à envier à l’Asie en termes de potentiel de développement économique. Malgré cela, les PME québécoises continuent de lui préférer les États-Unis, la Chine et l’Europe comme marchés d’exportation.

Un potentiel énorme

Essentiellement, deux facteurs expliquent l’essor que connaît l’Amérique latine, incluant les Caraïbes, de nos jours.

  1. Le sous-continent a enregistré une croissance économique soutenue.
  2. Il y a émergence d’une classe moyenne qui est dotée d’un solide pouvoir d’achat.

Avec une population de 600 millions de personnes, il existe donc une masse critique de consommateurs latino-américains.

Traduction : Les Latino-américains de la classe moyenne sont désormais capables de s’acheter une maison, une auto et de la technologie. Bref, ils peuvent se payer le rêve américain.

Défaire les préjugés

En prévision de la rédaction du présent billet, je discutais avec deux de mes collaborateurs à ce sujet. Il s’agit de Sebastian Victorica et de Christian Keen, tous  deux originaires d’Amérique du sud, et fondateurs de Stratekey Canal.

Établie à Montréal, leur société aide les PME québécoises à se tourner vers l’Amérique latine et à l’international.

L’objet de notre échange était le suivant : si l’Amérique latine représente désormais des occasions d’affaires intéressantes, pourquoi est-ce que les entrepreneurs québécois semblent peu intéressés?

Trois problématiques

Leur réponse rejoint mes propres constats. Principalement, trois problématiques en ressortent

D’abord, parce que les entrepreneurs québécois ont une perception erronée de l’environnement des affaires en Amérique latine, explique Sebastian Victorica. « Ils voient les pays de la région comme des endroits sans foi ni loi, corrompus, et mal gouvernés. Pourtant les choses se sont beaucoup améliorées ces dernières années. Il y a eu des réformes », dit-il.

Ensuite, parce qu’il y a une méconnaissance sur la manière dont il est possible de tirer parti des marchés du Sud. Selon Christian Keen, les entrepreneurs québécois gagneraient à mieux se renseigner sur le sujet. « Il existe des accords de libre-échange existent entre le Canada et l’Amérique latine qui facilitent les relations commerciales. Je pense à l’ALÉNA et aux accords avec le Honduras, le Panama, la Colombie », ajoute-t-il.

Par exemple, les occasions d’affaires sont nombreuses dans les domaines de l’agriculture et des infrastructures. L’Amérique latine est en train de se refaire une beauté grâce à la construction de villes, de ponts et de routes.

Les deux associés de Stratekey Canal vont valoir que l’Amérique latine serait plus accessible qu’il n’y paraît aux entreprises d’ici. Je suis d’accord. Il faut garder à l’esprit que les fuseaux horaires sont presque les mêmes, la culture latine est près de la culture québécoise et qu’il y a une certaine parenté dans la culture d’affaires.

Plein gaz sur l’Amérique latine

Au cours des prochaines semaines, je propose de vous faire découvrir le potentiel d’affaires extraordinaire que représente le marché (ou devrais-je plutôt dire « les marchés ») de l’Amérique latine.

En tant qu’avocat trilingue français, anglais et espagnol, je suis un interlocuteur privilégié pour les relations commerciales et pour les litiges ayant des implications entre le Québec et l’Amérique latine.

À ce titre, il me fera plaisir de vous entretenir des sujets suivants :

  • Quels sont les marchés de l’Amérique latine?
  • Quels sont les secteurs prometteurs?
  • Comment réussir son expansion au sud du continent américain?
  • Quels sont les aspects juridiques à considérer?

J’aborderai également des thèmes qui sont liés au droit de l’immigration, dont la fameuse procédure de parrainage.

Au besoin, je vais interviewer des experts externes et susceptibles d’apporter un éclairage pertinent sur les aspects de la mise en marché, de la publicité et de la culture latino-américaine, qui seraient en marge des aspects juridiques que je pourrais commenter.

Au plaisir.

Reynaldo Marquez
Avocat – Wellstein Mora Rodriguez International
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Reynaldo Marquez

Avocat au Barreau du Québec, j'aide les entrepreneurs à nouer des relations commerciales en Amérique latine.

Trouvez-moi sur :

Wellstein Mora Rodriguez International S.A.

Wellstein Mora Rodriguez International (WMR) est un cabinet d’avocats de type « boutique » avec des bureaux à Washington DC et à Montréal.


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