La loi de la sélection naturelle
Les entreprises comme le corps humain sont des écosystèmes qui se doivent d’évoluer pour survivre. La vôtre passera-t-elle le test de la sélection naturelle ? Pourra-t-elle continuer d’évoluer sainement si nous restons simplement spectateurs aux événements locaux et planétaires qui font trop souvent la manchette de nos jours ?
Mode d’emploi : Si vous manquez de temps, allez directement au paragraphe précédé du dièse (#), sinon bonne lecture !
Avant de perdre toute crédibilité, je dois dire d’où je viens. J’ai fait mon baccalauréat en physiothérapie et ensuite mes études en ostéopathie. Avant tout cela, à une autre époque, j’ai complété un baccalauréat en relations industrielles et je m’orientais vers une maîtrise en santé et sécurité au travail.
Eh oui, il y a des moments où on avance sans savoir où on arrivera. Bref, me voici 25 ans plus tard.
Anatomie et évolution : Nous étions des êtres unicellulaires au début de la création et nous voilà, maintenant, marchant, pensant, observant, et orientés sur la résolution de problèmes. La tâche était titanesque, voire inimaginable, mais c’est bel et bien ce qui s’est passé et ça s’appelle l’évolution. On n’y échappe pas.
Souvent, pour prédire une tendance, on observe le passé : d’où l’on vient et ce qui se faisait avant. Lentement, en se rapprochant du moment présent, on met en lumière une certaine direction, comme une tangente qui se dessine et qui nous aide à anticiper ce qui risque d’arriver dans un futur plus ou moins lointain. Personne n’a de boule de cristal, mais bon…
Culture
Croyez-le ou non, travailler veut dire torturer, tourmenter ! Je vous entends rire… allez vérifier dans le Petit Robert. C’est vrai qu’on lui attribue d’autres sens, mais celui-ci est le premier sur la liste. Richard Desjardins le disait dans une de ses chansons.
Histoire
Assez d’étymologie, mais ça donne une idée de la conception originale du travail. Partons de là et dirigeons-nous très vite jusqu’à nos jours. Les chasseurs-cueilleurs ne travaillaient pas, ils faisaient ce qu’il y avait à faire pour survivre. Ensuite, ils sont devenus sédentaires et se sont mis à se séparer les tâches. Les hommes, étant plus forts en général, protégeaient le clan et les femmes cultivaient, élevaient, éduquaient, et dépeçaient (je suis dans l’histoire et non dans le sexisme !). On fait plusieurs bonds en avant et on se retrouve dans l’ère industrielle avec la division du travail, la guerre et l’arrivée des femmes et des enfants dans les grandes industries, les conditions de travail inhumaines et les heures de travail interminables. Les salons d’employés et les clubs sociaux n’avaient, disons, pas encore vu le jour ! Et puis, un jour, les employés se rebellent et veulent être traités comme des humains et non comme des bêtes ! Pas fous quand on y pense… on les remercie.
Actualité
Autre temps, autres mœurs, on se retrouve aujourd’hui avec une nouvelle génération qui préfère acheter bio, équitable, manger santé, faire du yoga, travailler moins, voyager plus, méditer, etc. Nous faisons également face aux visions et aux décisions douteuses du nouveau président de nos voisins du sud, à des gestes d’intolérance, de ségrégation raciale, sexuelle ou religieuse, et de violence partout sur la planète. Bref, on croirait qu’une partie de la population avance pendant qu’une autre recule. Alors, on fait quoi ?
Nécrologie
Qu’est-il advenu de ces entreprises qui refusèrent de s’adapter aux nouvelles conditions au fil du temps ? Elles sont mortes ou s’effritent doucement. Voici ce qu’est l’évolution ; on n’y échappe pas. Pour subsister, le vivant doit également tirer profit de son environnement, mais s’il souhaite perdurer dans le temps, il doit collaborer avec lui et non pas le parasiter ni le persécuter.
# L’action
Dans le contexte actuel où les gens cherchent une meilleure qualité de vie, les entreprises qui survivront au changement seront celles qui feront de leur milieu de travail un prolongement de la vie de leurs employés, partenaires ou associés, en ce qui a trait à la santé globale autant physique que mentale et spirituelle. Les programmes d’aide aux employés ont vu le jour pour offrir des ressources aux salariés. De nos jours, les milieux les plus avant-gardistes misent non seulement dans la prévention (et non la réaction), mais surtout dans l’optimisation de l’environnement et des conditions de travail des employés. Ils font la promotion d’activités sportives et sociales, donnent des conférences sur la gestion de stress, l’intelligence émotionnelle, la cohérence cardiaque, la nutrition, la préparation à la retraite et j’en passe. Et devinez quoi ? Ces entreprises sont des chefs de file de leur domaine. Hum !
Vous pensez que les plus petites entreprises n’ont pas les moyens de payer de tels programmes, mais c’est faux. Plusieurs actions sont gratuites ! Dans un monde qui en a besoin plus que jamais, nous avons choisi le 1er mars 2017 pour stimuler une journée positive pour la qualité des environnements de travail, pour nos communautés, pour la Terre entière ! En chimie, on doit souvent atteindre une température critique pour obtenir la réaction recherchée. Même chose ici ! Soyons, ensemble, les catalyseurs de quelque chose de plus grand que nous. Créons des environnements positifs pour influencer le cours des choses. Ça, c’est la santé intégrée dans une entreprise, c’est l’aventure humaine à son meilleur et ça s’appelle l’évolution. On n’y échappe pas…
Cliquez ici pour voir comment vous et votre entreprise pouvez participer à la journée positive.
De simples actions pour évoluer ensemble dans la bonne direction !
Michel Venne – Ostéopathe et cofondateur de Azzuan