Ce virus (la suite): tranches de vie

Je vous écris le 14 juillet. Quatre mois et un jour se sont écoulés depuis le début de ce bordel planétaire qui, pour moi, a commencé le vendredi 13 mars à la fermeture des écoles. Je ne comprends pas. Normalement, les vendredis 13 me portent chance… mais cette fois-ci, ce n’est visiblement pas ça qui est arrivé.
Depuis cette journée, j’ai eu des hauts et des bas, de l’incertitude, des questionnements, de l’impatience, des fous rires, du vin pis des chips en masse pour faire passer ça! Ouf, ces derniers mois n’ont pas été de tout repos.

 

Coup dur, pas de retour en classe

Ma fille n’est pas retournée à l’école le 25 mai comme l’ont fait plusieurs régions du Québec. Il n’y a pas que des avantages à habiter près de Montréal : la région de la Montérégie a été assez touchée par le virus.

J’ai donc transformé mon rôle de mère travailleuse autonome — avec pas mal moins de contrats en cours — en professeur d’école non payée à la maison. On s’en est quand même bien sorti.

Après l’école, que fut ma prochaine crainte? Les camps de jour.  Je l’adore ma fille, mais là, j’ai besoin d’un break. Ensemble pendant trois mois et 24 heures sur 24, ouf! Autant pour elle que pour moi, please, il faut un camp de jour. Les jours passent, les cas ont diminué, le vent a tourné en notre faveur et cet été, il y aura des camps de jour! Alléluia!

Les files d’attentes

Tranches de vie - Oiseaux alignés un derrière l'autre

Ah, attendre. Je crois que je déteste plus les files d’attente que de porter un masque. Maudine que j’haïs ça attendre!  Les premières semaines étaient infernales : une ligne pour aller à l’épicerie, une ligne pour aller à la caisse, une autre ligne pour aller à la SAQ, etc. Plus capable.

Par chance, le tout s’est amélioré, mais imaginez s’il y a une autre vague et qu’on doive faire la ligne à la pluie battante de novembre ou bien les deux pieds dans la neige en janvier. Beurk. Je ne veux même pas y penser.

Centre jardin

Un de mes gros plaisirs de la vie, c’est d’aller au centre jardin pour préparer le mien et mes annuelles. Bon, il faut dire que faire un jardin a été le projet de beaucoup de gens cette année, donc il y avait du monde. Je fais donc la belle longue file comme tout le monde, avec mon masque et ma fille (qui n’a pas d’école et qui a son masque), on lave nos mains, on se prend un panier et let’s go!

J’entre dans mon paradis. Un moment de zénitude pour moi malgré tout : ah! On commence notre tournée et tout se passe bien. Je prends une plante par ici et une autre par là. Mais arrivée dans le coin des légumes : plus de tomates cerises ni de courges ni de chou kale.

Ben voyons, cibole! Je ne suis pourtant pas allée au centre jardin au mois de juin ou de juillet. Justement, je me suis pris tôt cette année. Bon OK, pas de panique. Je prends d’autres variétés et mon jardin sera tout aussi merveilleux! J’attends mes premiers concombres d’un jour à l’autre! Et vous? 😊

Mon rendez-vous avec l’ORL

Que dire de mon rendez-vous avec l’ORL qui a d’abord été reporté? Vous devinez pourquoi et qui a ensuite été fait par… téléphone! Euh OK. Mais comment veux-tu voir l’état de mes oreilles, de mon nez et ma gorge… par téléphone? Rendue au mois de juillet, j’ai encore mon abonnement à ma sinusite! On verra ce que mon rendez-vous de suivi donnera. En personne ou par téléphone? À suivre.

« Ça va bien aller »

Tranches de vie - Petit arc-en-ciel sur une tablette

Ha! Sérieusement, on a tous eu notre overdose de ces 4 mots-là. Je ne veux même pas en parler!

Surprises par la poste

Une des belles choses dues au confinement, c’est la correspondance par la poste. Et je ne parle pas de recevoir un paquet de chez Amazon, là.

Ma fille et moi, nous nous sommes amusées à envoyer des surprises à mes parents! Des cadeaux pour leurs fêtes (à défaut de les voir en vrai), des attentions pour les divertir (des livres, des jeux Sudokus, etc.) et des petits mots doux (on pratique le français en écrivant des lettres) qui font sourire! C’est quelque chose qu’on a perdu avec les années, mais c’est clair qu’on va en garder l’habitude.

Le masque

Oh! Le sujet chaud de l’heure. À quelques jours de l’obligation de le porter partout au Québec dans les endroits publics fermés, le port du masque ne fait pas l’unanimité. Mais qu’on l’aime ou non, si ça peut diminuer la contagion, faire baisser le nombre de cas, ne pouvons-nous pas juste le porter et éviter une deuxième vague, please? Come on gang!

Entre vous et moi, j’aime mieux porter un masque pour faire mes commissions que d’être pognée chez moi encore trois mois. Donc, gros bon sens, svp!

La rentrée

Ma prochaine crainte : la rentrée scolaire. Comment ça va se passer? Les enfants (comme les parents) doivent retrouver un certain équilibre avec un retour à l’école le plus « normale » possible, mais le plus sécuritaire.

Est-ce possible d’avoir des classes complètes et à temps plein? Est-ce que les enfants porteront le masque? Toute la journée? Ouf, dure mission pour eux.  À quoi ressembleront leurs journées à l’école? Est-ce que les enfants pourront jouer dehors avec leurs amis et avoir des cours d’éducation physique? T’sais jouer à la tague comme dans le bon vieux temps? Oh! J’en demande pas mal, n’est-ce pas? Mais je le souhaite plus que tout.

Mes 40 ans

Quand vous lirez ce texte, j’aurai eu mes 40 ans. Depuis le temps qu’on en parle, que je veux faire un party, avoir plein d’amis avec qui souligner la chose, faire un gros barbecue et sabler le champagne! Bon, ça ne sera pas tout à fait ça, je crois.

Je décrète donc un cas de force majeure en remettant ma fête à l’an prochain. Si on est capable de déplacer l’Halloween à cause de la pluie, je peux bien repousser mon anniversaire d’un an! 😊 Ha ha ha!

 

En attendant la fin de cette année 2020 qui est comment dire? Bien spéciale? Profitons de ce superbe été, visitons notre beau Québec durant les vacances, récoltons nos jardins et, svp, faisons ce qu’il faut pour éviter une deuxième vague. J’aimerais ça passer Noël avec ma famille. Alors, si tout le monde y met du sien, ça devrait être possible.  On pourra tous dire un gros bye bye à 2020 et à ce virus!


Crédit photo à la une: Matthias Heyde
Crédit 2e photo: iorni.com
Crédit 3e photo: Max Di Capua

Pascale Lecomte

Graphiste de formation et photographe de passion, Pascale chevauche les deux domaines depuis 2007. Au fil des ans, elle s’est taillé une place dans le merveilleux monde de l’entrepreneuriat et profite pleinement des défis que la vie lui amène tous les jours.

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