Ça ne change pas le monde, sauf que…
Qui ne connaît pas cette expression québécoise populaire à faire rêver? Après tout, gagner le gros lot vous permettrait de changer aisément votre vie, les choses, le monde!
Ah! Pis, à quoi bon? Vous n’êtes pas chanceux, anyway, et l’argent ne fait pas le bonheur à ce que l’on dit. En réalité, être l’heureux gagnant apporterait de nombreux changements et de multiples perturbations à votre vie. Un réel tsunami qui dévorerait vos habitudes en moins de deux. Sans compter la pression sociale qui s’exercerait sur vous et votre famille, jour et nuit.
À bien y penser, vous avez raison. Mieux vaut savourer un train-train quotidien qui gruge votre âme et laisser aux oubliettes toutes ces fantaisies qui font battre votre cœur. De toute façon, Jacques Salomé a dit que : « la porte du changement ne peut s’ouvrir que de l’intérieur ». Alors, qui suis-je pour vous forcer à vouloir changer le monde?
À moins que, bien sûr, je n’attire votre attention sur le fait que Molière affirmait que : « tout le plaisir de l’amour est dans le changement ». Dans ce cas, pourquoi vouloir vous en priver?
Je sais, changer le monde est difficile et compliqué. Ça ne se fait pas en criant ciseau! D’autant plus que vous avez de nombreux engagements et que, de toute façon, les lunettes roses ne sont pas de votre genre ni votre couleur préférée.
Vous pensez peut-être que plus ça change, plus c’est pareil. Le gazon n’est pas plus vert chez le voisin, vous savez. Et que pourriez-vous faire de plus qui n’a pas déjà été fait? Vous n’allez tout de même pas changer quatre trente sous pour une piasse! Ce que vous vous dites est probablement vrai ; vous seul le savez.
Il n’y en aura pas de facile… Est-ce de bonnes raisons ou des excuses? Qu’est-ce qui vous empêche de devenir un bon citoyen du monde? Je ne le sais pas ou je ne sais rien, en fait, me direz-vous peut-être. Ainsi, devrai-je comprendre que vous êtes prêt à accueillir les regrets qui vous attendent au détour, du genre : j’aurais donc dû, si j’avais su, si c’était à refaire, si j’avais la chance de, si…
Et si aujourd’hui était une bonne journée pour changer le monde, le feriez-vous d’emblée?
Subir ou choisir
Dites-moi, êtes-vous du genre à subir ou à choisir ce qui se présente dans votre vie? Remettez-vous au lendemain ou attendez-vous que le temps passe et arrange les choses, comme on dit?
Réfléchissez-y un moment. De quelle façon, pourriez-vous choisir différemment? Qu’est-ce que vous changeriez et qui créerait un impact positif pour vous et pour les gens qui sont près de vous?
Souvenez-vous que c’est la façon dont vous percevez votre environnement qui façonne votre réalité, bonne ou mauvaise. Nul ne détient la vérité, et personne ne la contrôle. Aussi bien, se faire les dents et se prendre en mains, n’est-ce pas?
Alors, si vous n’aimez pas ce qui se passe dans le monde, cessez d’être un spectateur, devenez curieux, faites un choix, changez d’angle et passez à l’action, une petite bouchée à la fois! Plus facile à dire qu’à faire? Peut-être avez-vous raison. À quoi bon faire un effort? C’est peine perdue, il n’y a rien à faire. Comprends-tu, ça changerait quoi? What’s in it for me, right?
Souffrir ou trouver ça difficile
Selon un proverbe bouddhiste, la douleur serait inévitable, mais la souffrance, elle, serait facultative. Hum… prenez un moment pour relire la phrase ci-dessus.
Et puis, qu’en pensez-vous? De quelle façon allez-vous contribuer à réduire la souffrance, en débutant par la vôtre et, ensuite, en permettant aux autres de faire de même?
Oui, je sais, c’est ardu. Je crois toutefois qu’il est possible de faire mieux encore.
Rien ne sert de tolérer bien longtemps des situations souffrantes qui doivent cesser pour vous libérer de cette autoflagellation collective. C’est votre choix. Notre choix. Voulez-vous essayer?
Vous dites : je ne sais pas par où commencer, ce n’est pas évident tout ça. J’en conviens et, à mon avis, il est possible de faire de votre mieux jusqu’à ce que vous sachiez faire mieux. Et quand vous saurez, faites de votre mieux une fois de plus. Un conseil avisé qui m’a bien servi et qui m’accompagne jusqu’à ce jour. Je remercie Eleanor Roosevelt, ex-première dame des États-Unis et fervente défenderesse des droits de la personne, de l’avoir déjà fait pour nous.
Immobiliser ou agir
Vous le savez et je ne vous apprends rien comme tel. Ce ne sont pas vos opinions, mais bien votre exemple qui changera le monde, à commencer par ce qui est présent dans le vôtre.
Rien ne sert de déblatérer que ça n’a juste pas de bon sens tout ce qui se passe dans le monde. Grignoter un sac de chips bien callé dans un fauteuil inclinable avec les pattes dans les airs, c’est réconfortant, sauf que… ça ne changera pas le monde!
Sans vous en rendre compte, chaque action que vous faites ou non crée un effet multiplicateur sur les actions des autres. Y aviez-vous pensé? De quelle façon pourriez-vous changer l’équation de façon consciente et avec bienveillance? Faut-il attendre qu’il soit trop tard?
Qu’est-ce qui vous permettrait de retirer votre pied du frein et votre main du brake à bras? Si vous n’aviez pas peur d’être qui vous êtes, que feriez-vous là, maintenant?
Ouf! Vous êtes étourdi juste à y penser! Toutes ces questions vous épuisent et, pourtant, leur réponse est plus simple que vous le croyez.
En fait, ce que vous devez savoir est que la personne que vous êtes est le cadeau que la vie nous a offert à tous et à chacun. Vous êtes, à votre manière, un autre battement du cœur de l’humanité, soit l’un des multiples germes qui peuvent changer le monde.
Et si, à ce moment précis, le sang circule encore dans votre corps et dans votre cœur, de grâce, oxygénez votre esprit! Dépêchez-vous afin d’offrir en retour le plus beau cadeau qui soit à la vie par un geste, une parole, une action, un rêve… tous ensemble à la fois.
Le 24 avril, joignez-vous au webinaire gratuit Sassy & SMARTER afin de redonner un second souffle à votre vie!