Marie Vignola
24 février, 2021
StartUp30: une méthode clé en main pour le démarrage d’entreprise
Pandémie ou pas, le secteur de l’entrepreneuriat ne chôme pas au Québec. Les dernières décennies ont démontré que plusieurs personnes ont la volonté de se lancer en affaires, mais qu’elles ne sont pas toujours munies des bons outils. C’est pourquoi Daleyne Guay a fondé StartUp30, une méthode axée sur les entrepreneurs et leur jeune compagnie.
Pour ce faire, il s’est entouré de gens d’affaires, d’entrepreneurs et d’experts issus de nombreux domaines pour s’assurer que les participants aient droit à des ateliers enrichissants et de qualité. La majorité des experts offrent des sessions individuelles gratuites aux membres afin qu’ils puissent mettre sur pied leur entreprise.
Étant lui-même un homme d’affaires, avec huit démarrages d’entreprises à succès à son actif, M. Guay est bien placé pour se rendre compte du vent de fraîcheur entrepreneurial qui souffle depuis quelque temps sur la province.
Des ateliers de formations pour tous les entrepreneurs, peu importe leur secteur d’activité
«StartUp30 s’adresse aux gens qui ont envie de démarrer une entreprise ou qui l’ont fait et qui n’ont pas atteint encore leur premier million de dollars de ventes. De l’idéation au premier million de ventes, StartUp30 est pertinent», explique son fondateur.
Il est vrai que la méthode StartUp30 diffère de la plupart des programmes qu’on retrouve sur le marché francophone actuellement, tout comme le public ciblé. «Celles qui vont y trouver leur compte sont les entreprises qui se serviront des nouveaux médias et technologies pour être capables de se commercialiser, celles qui, au minimum, utiliseront le numérique pour faire leur commercialisation: que ce soit en B2B ou en B2C», ajoute Daleyne Guay.
Une méthode flexible qui s’adapte au rythme de toutes et de tous
Le fonctionnement se trouve à même son nom! L’idéation du projet StartUp30, sur papier, a toutefois laissé place à quelques changements au fur et à mesure que le programme a été lancé.
«À la base, nous nous étions dit que quelqu’un qui voulait vraiment effectuer le programme à temps plein pouvait le faire en 30 jours: un sujet par jour. Nous nous sommes ensuite rendu compte que ça ne faisait aucun sens parce qu’il y a trop de matières à voir», raconte M. Guay.
Le simple fait de suivre, à distance, les ateliers enregistrés des experts, qui agissent également à titre de conseillers auprès des participants, ne suffit pas pour bien réussir l’ensemble de la méthode StartUp30. «Les participants ont des tâches et des exercices à faire qu’ils doivent effectuer avant de parler à l’expert. S’ils veulent être pertinents quand celui-ci est devant eux, ils doivent avoir des questions et un peu de vécu. Ce dont nous nous apercevons, c’est que les gens vont le faire n’importe où entre un trimestre et six mois. Si certains veulent le faire sur un an, ils le peuvent sans problème. Nous n’imposons pas un tempo», développe l’homme d’affaires.
Des experts entrepreneurs présents
Un grand avantage de StartUp30 réside dans sa variété d’experts, un éventail de passionnés encore plus impressionnant quand on découvre les nombreux secteurs d’activités dont ils sont issus et spécialistes. Tous les experts de StartUp30 sont des entrepreneurs d’expérience qui ont le désir de partager leurs connaissances et leur réseau d’affaires à des gens qui, comme eux, veulent diriger une entreprise prospère.
Comme le programme StartUp30 est, en lui-même, une forme d’entreprise en démarrage, des changements surviennent souvent au courant d’une même année, tel le nombre croissant d’experts qui s’y joignent. «Au début, nous avions 10 experts et nous sommes maintenant rendus à 23. Nous continuons de recevoir des demandes de gens qui sont intéressés à participer puis à aider les individus à réaliser leur rêve de démarrer une entreprise», explique M. Guay.
Un programme à l’international et axé sur la place faite aux femmes
Daleyne Guay souhaite offrir cette formation dans plusieurs pays afin qu’un maximum de francophones puisse en bénéficier. Que StartUp30 ait démarré au Québec n’empêche pas son fondateur de vouloir s’établir sur d’autres continents. Le recrutement d’experts à l’international est, par ailleurs, déjà en branle, nous raconte-t-il.
«Nous avons un formateur du Bénin et nous en avons de la France qui sont déjà dans les formations. Ducasse Goyd, qui est un expert pour tout ce qui a trait au tunnel de ventes, habite au Bénin.»
L’équipe derrière StartUp30 veut également continuer d’encourager les femmes à se lancer en affaires grâce à un programme qui sera bientôt mis de l’avant. «Nous espérons lancer un gros événement dans les prochains mois, et qui se voudra annuel. Nous souhaitons aider 300 femmes à se lancer en affaires tous les ans. Celles-ci auront accès à StartUp30 gratuitement, annonce Daleyne Guay. Ce sera comme une bourse ou une commandite. Nous désirons que ce soit une activité récurrente chaque année. »
StartUp30 offre l’inscription en tout temps: l’important est de garder son rythme et d’être prêt à s’investir dans une multitude d’ateliers riches en informations et en conseils!
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Cet article a été écrit en collaboration avec StartUp30.
Crédits photos: StartUp30
Marie Vignola
Préférant rédiger à la main pour ensuite retranscrire ses manuscrits à l’ordinateur, Marie Vignola aime parler des humains qu’elle rencontre et de leur histoire. En relayant les propos des personnes interviewées avec le plus de précision possible, elle aime agrémenter ses textes d’une écriture imagée et accrocheuse.
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