Notre zone de confort serait-elle notre pire ennemi?

Ah, la zone de confort… on y est-tu assez bien!

On s’y sent en pleine possession de nos moyens, en contrôle, bon…

Et puisqu’on se sent bon, notre niveau de stress est tolérable et la demande d’effort est moyenne parce qu’on est bien rodé. Le travail se fait pratiquement les yeux fermés! Ah…

Alors danger !

Pensez-y: bon – tolérable – effort moyen – yeux fermés

Et pendant ce temps… vos compétiteurs excellent, innovent, dépassent les attentes des clients, gagnent en visibilité et en notoriété.

Ouch!

C’est facile de choisir la zone de confort, pour toutes les raisons que j’ai nommées, mais est-ce judicieux?

Je suis moi-même tombée dans le piège. Comme entrepreneure, j’entendais sans cesse combien il est important de réseauter, de se faire voir, et bla-bla-bla. Or, moi, je suis très gênée (eh oui); et me présenter dans des événements de réseautage est un réel supplice. D’abord, je ne sais pas quoi faire de mes bras (Croisés? Non, y parait que ça donne l’air « fermé ». Pendants le long du corps?  Ça me donne l’air trop quelconque; alors quoi?). Et plus je suis mal à l’aise, plus il m’arrive de dire des bêtises (du genre : «misère, je ne peux pas croire que je viens de dire ça»). Alors, j’ai décidé il y a quelques années de m’épargner ce genre d’activités. Je me suis convaincu à l’époque que mon manque d’aptitudes à réseauter me causerait des torts. Et les années ont passées… les réseaux sociaux ont explosés… et mon entreprise était nulle part dans ce beau monde.

Des outils web qui mesurent ma visibilité, mon succès de client cible m’ont catastrophée (taux de rebond sur mon site web, durées de visite, taux de conversion, etc.).

Il fallait que j’effectue un virage à 360 degrés. Pour la survie de mon entreprise, je devais être visible, partout et tout le temps. Pas juste quand ça me tente, pas juste quand j’ai du temps. Pas juste quand il me reste de l’énergie, pas juste quand c’est CONFORTABLE de le faire. J’ai dû tout faire autrement. Et ce n’est pas terminé…

Sortir de sa zone de confort est souffrant, croyez-moi. Surtout au début du processus.

En chemin, on apprend :

  1. À identifier ses peurs;
  2. les comprendre;
  3. les classifier;
  4. les dépasser, et non être figé par elles.

Je ne suis pas en train de dire que c’est facile. Mais c’est faisable. Tout évolue si vite; si vous ne le faites pas aussi, on vous surpassera. Votre zone de confort pourrait être une forme de cage, de limite, qui vous empêche de briller.

Pour débuter votre réflexion : qu’est-ce que j’aurais le plus de mal à changer?


Sylvie Guinois
Développer des meneurs inspirants
www.sylvieguinois.com

Sylvie Guinois

Mon approche permet aux nouveaux leaders de mieux communiquer leur vision et leurs directives, tout en diminuant les frustrations et la confusion reliées à l’absence de méthodes de gestion claires et actuelles. Je leur permets d'augmenter leur efficacité à mobiliser, et leur autonomie !

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