L’échec & nous (Partie 1) — L’attitude gagnante
Dans le vocabulaire du monde des affaires et de la vie en général existe un mot que nous aimerions ne jamais rencontrer : l’échec. Synonyme de perte, de doutes et de désillusions, il reflète à lui seul tout un monde auquel nous redoutons d’être confrontés, un monde qui, depuis quelque temps, est trop souvent présenté par les médias comme une nouvelle tendance, conférant à l’échec un côté agréable et porteur de réussites futures assurées. S’il est évident que du positif peut naître de cette épreuve, il est néanmoins primordial de ne pas la glorifier, celle-ci restant avant tout un réel traumatisme pouvant s’ancrer profondément et durablement chez celui ou celle qui y fait face.
Dans cette série d’articles, nous aborderons les points importants à connaître et à appliquer pour faire de l’échec une étape vers vos succès futurs…
L’humain face à l’échec
Perte de repères, insécurité, stigmatisation, isolement… Quand survient l’échec, arrivent avec lui de nombreux changements. Si, pour certains d’entre nous, le fait d’échouer constitue une étape obligatoire pour progresser et, in fine, réussir, pour d’autres, il s’agit d’une montagne infranchissable qui ne manque pas de faire naître en eux des mécanismes de replis face aux déconvenues. En voici deux :
➤ L’identification à l’échec :
Quand nous vivons un échec, il est important de redonner à celui-ci sa juste place de sorte qu’il ne crée pas en nous une confusion qui nous amènerait à nous percevoir nous-mêmes comme un échec. Oui, vous faites face à une déconvenue, mais non, votre vie entière n’est pas à l’image de cette dernière. Lorsque l’on est dans ce processus d’identification à l’échec, il est primordial de prendre un temps pour comprendre qu’échouer n’a pas le caractère définitif qui lui est souvent attribué, il représente juste la finalité d’un projet bien précis, non de votre personne dans sa globalité.
➤ La conduite d’échec :
Appelé aussi névrose d’échec, ce mode de fonctionnement est celui qu’un individu met en place inconsciemment afin de saboter sa réussite et de mettre en périls ses envies et besoins réels. Celui ou celle qui en souffre supporte difficilement les conditions de compétition, s’autosaboter devient dès lors une source de soulagement immédiat pour diminuer la pression.
Notons que cette névrose n’est pas anodine et qu’elle découle d’un ou de plusieurs facteurs (état dépressif, syndrome de l’imposteur, masochisme…) qu’il serait judicieux d’analyser avec l’aide d’un professionnel.
L’attitude gagnante
Dans la deuxième partie, « L’échec & nous — Les 4 bienfaits de l’échec », nous verrons quels sont les principaux apprentissages qu’une déconvenue peut nous apporter et comment nous pouvons nous en servir afin de les transformer en précieux leviers de réussites.