L’importance d’avoir un mentor

Mon but secret, en écrivant cet article, est de vous inciter à reconnaitre votre mentor et l’aide incalculable qu’il peut avoir sur la route de votre succès. Futurpreneur Canada est une organisation qui prête des fonds aux entrepreneurs du Québec. Une des conditions à la signature est d’accepter l’accompagnement d’un mentor. J’ai d’ailleurs le privilège et la chance de faire partie des mentors au sein de cette structure.

 

Pourquoi le mentorat?

Au début, je dois vous avouer que j’étais sceptique quant à la méthode. Cependant, après avoir parcouru leur site web, j’ai constaté que les explications étaient claires et les statistiques, sans équivoque. Les entreprises ayant accès à un mentor sont deux fois plus nombreuses à passer le fameux cap des cinq ans d’existence. Aussi, le fait que les échanges restent confidentiels m’a également rassuré. Il s’agit d’un vrai mentorat. Nous nous rencontrons au minimum 1 fois par mois, plus au besoin.

Aussi, il faut savoir que j’offre ce service gratuitement. Cela me permet d’en retirer une grande satisfaction: celle d’aider des jeunes à démarrer leur entreprise, de leur éviter les galères que j’ai rencontrées dans ma vie d’entrepreneur et de partager mes bons coups. J’insiste sur le fait que j’en retire une grande satisfaction, car je sais que plusieurs entrepreneurs hésitent à demander de l’aide ou à contacter un mentor. Les raisons invoquées sont nombreuses: il ne m’aidera pas pour ne pas se créer de la concurrence; il sera trop occupé et trop de personnes le contactent déjà; je n’ai rien à lui donner en retour, etc. Si vous partagez ces croyances, sachez qu’elles sont fausses. Il est important que vous posiez les actions nécessaires pour rencontrer votre mentor, ce qui vous permettra de constater les limites imposées par de telles idées préconçues.

Comment choisir le mentor idéal?

En fait, c’est l’inverse: c’est votre mentor qui vous choisit.

Quand vous y réfléchissez, le mentor idéal, c’est la personne qui vous inspire. Vous voudriez lui ressembler ou suivre son parcours. Vous pouvez avoir des affinités, une même vision de la vie ou des affaires, les mêmes valeurs, etc. Il peut représenter exactement ce que vous voudriez devenir. Il peut également avoir déjà réussi à atteindre l’objectif que vous visez.

Pour moi, par exemple, il s’agit principalement de deux personnes: Tony Robbins et Alexandre Nadeau. Malgré leurs grandes différences, tous les deux m’attirent. Ce sont deux des personnes qui m’inspirent et qui me donnent de l’énergie et des stratégies pour avancer vers mes objectifs.

Le bon mentor

Je définis le mentorat comme une relation d’accompagnement où le mentor partage ses conseils, ses expériences, ses bons coups et mauvais coups et sa vision d’ensemble. Il encourage également le mentoré, le rassure sur sa stratégie, le «booste» quand il a un «down»!

Un mentor est une personne qui a une bonne connaissance du milieu des affaires. Il connaît les pièges à éviter et les stratégies qui fonctionnent. L’idéal est d’avoir un mentor qui a déjà fondé plusieurs entreprises. Il a également géré ses entreprises avec succès. Il vous accompagne pour vous faire gagner du temps et éviter les pièges. C’est mon rôle chez Futurpreneur Canada.

La relation avec votre mentor

Bien entendu, il est préférable de créer une bonne relation avec votre mentor et de le contacter en lui disant ce que vous attendez de lui. Il y a de fortes chances qu’il vous aide. Toutefois, le pire qui puisse vous arriver est qu’il vous dise: «désolé, pas le temps». Même une réponse négative est une réponse de sa part! Pas celle que vous souhaitiez, mais une réponse quand même. Il est aussi possible de lui demander où trouver des ressources le concernant (comme des entretiens sur YouTube, à la radio, dans les magazines et les journaux, etc.) qui vous aideront.

Avoir un mentor est une nécessité pour votre succès. Cependant, il n’est pas nécessaire de le connaître ni de lui parler pour obtenir son aide. Si votre mentor est Bill Gates, les chances de le rencontrer en personne ou même via Skype sont minces, sauf si vous avez quelques milliards à donner à sa fondation! L’alternative, c’est d’en apprendre un maximum sur lui. Il existe un grand nombre de ressources pour apprendre comment Bill Gates a construit son succès. Il est important d’analyser la stratégie utilisée à un moment qui vous intéresse : par exemple, si vous démarrez une entreprise de logiciel, vous pouvez analyser comment Bill Gates a débuté plutôt que la stratégie actuelle de Microsoft.

Dans mon cas, j’ai suivi plusieurs ateliers avec mes mentors et je suis membre de leur infolettre. Aussi, j’analyse toutes leurs correspondances : de quelle manière communiquent-ils? De quelle façon font-ils leur publicité, ce qu’ils mettent en avant? Leurs stratégies de prix, leurs clientèles cibles? Comment ont-ils démarré, leurs difficultés, les moments où ça a débloqué, leurs stratégies pour se faire connaître? Leurs croyances et leurs habitudes personnelles? Leurs vidéos YouTube, leurs livres? Comment apportent-ils de la valeur à leurs clients? Comment résolvent-ils les problèmes de leurs clients? Autant d’informations qui me sont utiles. Allez aussi loin que vous le pouvez, voyez cela comme un investissement, une assurance succès!

Comment adapter la stratégie de mon mentor?

Votre objectif est de vous inspirer de votre mentor, d’apprendre de leurs bons coups et d’utiliser les stratégies qui ont fonctionné en les adaptant à votre sauce.

Il est important de connaître les stratégies gagnantes de votre mentor et en même temps, il est encore plus important pour vous d’adapter ces stratégies à votre marché, à votre secteur, à votre budget, à votre personnalité. C’est dans cette optique qu’un conseiller, un coach ou un expert marketing ou financier peut vous aider à appliquer adéquatement la stratégie de votre mentor.

Je vous invite à utiliser l’immensité des ressources qui sont à votre disposition pour obtenir les connaissances ainsi que la bonté des êtres humains désireux d’aider pour construire votre succès.

Crédit photo à la une : Adolfo Félix

Crédit 2e photo : Lucas Davies