Et si votre sommeil influait sur votre performance au travail ?

Vous l’avez deviné, l’un ne va pas sans l’autre. Bien sûr, vous ne ressentirez peut-être pas la fatigue après une nuit de sommeil écourtée ou passée à tourner. Seulement, serez-vous aussi performant ? Et qu’en est-il à long terme, lorsque l’insomnie vous gagne ou que vous ne parvenez pas à trouver la position idéale ?

Combien aimeraient dormir plus… et surtout mieux ? Combien sont sur des quarts de travail ou avec un horaire décalé ? Remarquez les troubles du sommeil, tant l’insomnie que la somnolence, qui guettent souvent ces derniers. Ils passent leur temps en mode adaptation, loin d’être en phase avec leur horloge biologique.

Selon Parlons RH, somnoler au travail serait contre-productif. Parmi les conséquences possibles, notons :

  • la difficulté à gérer son temps (manque de concentration, capacité d’analyse réduite, hausse du niveau de stress, notamment par crainte de ne pas respecter les échéances)
  • des problèmes relationnels (impatience, irritabilité, insatisfaction envers son travail, ses collègues, son employeur)
  • une perte d’efficacité (on tourne en rond en bâillant aux corneilles, nos gestes sont incertains, moins intuitifs, notre créativité s’en ressent aussi, sans compter notre aptitude à prendre des décisions et notre vigilance)

Il faut alors craindre une augmentation :

  • des risques d’accident du travail
  • du nombre d’absences
  • de la durée des arrêts de travail

On peut y ajouter un accroissement du risque d’erreur dans l’accomplissement des tâches. Est-ce à dire à quel point la performance au travail en prend un coup ? Et le stress ainsi engendré n’aidera en rien le retour d’un sommeil réparateur.

Comment récupérer alors ? La sieste a été soulevée comme piste de solutions afin d’améliorer la performance au travail. Encore faut-il avoir un lieu adapté, calme et confortable ! Et pour en maximiser les effets, l’idéal serait de la faire entre 14 et 15 heures, et ce, pour un maximum de 30 minutes. Toutes les entreprises peuvent-elles le permettre ? Malheureusement non, raison pour laquelle voici quelques astuces pour gagner en qualité du sommeil.

Ne comptez plus les moutons !

moutons

Plusieurs l’ont fait et le font encore, pourtant cette solution n’est que temporaire. Et qui ne s’est pas réveillé en réalisant… qu’il avait justement arrêté de compter ! Mieux vaut miser sur des méthodes et astuces qui ont fait leurs preuves.

  • L’exercice physique : se dépenser dans la journée et choisir des activités tels la natation, la marche ou le yoga le soir vous assurera un sommeil profond.
  • Un coucher et un lever à heures fixes : la routine du dodo, ce n’est pas que pour les enfants !
  • Les signes ne mentent pas : yeux qui piquent, paupières lourdes, bâillements… ne luttez pas ! Il est temps pour vous de vous glisser sous la couette. Combien de fois vos parents vous ont-ils surpris à vous frotter les yeux, enfant, pour vous envoyer au lit l’instant d’après ? N’attendez pas qu’on vous le dise !
  • À chacun son rythme… biologique : un lève-tôt ne vit pas sur le même horaire qu’un couche-tard, même s’il arrive à l’un comme l’autre de faire des écarts. Apprenez à vivre selon votre rythme !
  • Répéter les mêmes gestes : retour encore sur la routine du dodo, celle-ci aidant à vous mettre tranquillement en mode sommeil. Que ce soit par la lecture, un bon bain ou toute autre activité calme et apaisante, votre organisme saura qu’il est bientôt l’heure d’aller dormir.
  • Des pensées bien orientées : c’est souvent lorsqu’on pose la tête sur l’oreiller que nos soucis refont surface et qu’ils se mettent à tourner en boucle dans notre esprit, retardant le moment de nous endormir. Faites taire cette petite voix en vous remémorant un souvenir agréable, par exemple.

Ça, c’est pour l’aspect physique et psychologique de la chose. Bien sûr, la caféine et les repas copieux ou épicés en soirée sont à éviter, de même que l’alcool et la cigarette avant le coucher.

Maintenant, pour profiter du meilleur sommeil possible, il est notamment recommandé :

  • De choisir un bon matelas ET un bon oreiller : l’un et l’autre sont essentiels. Ils préservent ainsi votre dos et la qualité de votre sommeil, d’autant qu’on y passe près du tiers de sa vie. Ni trop mous ni trop durs, ils doivent soutenir votre corps et votre tête sans points de pression qui risquent de vous faire tourner toute la nuit. Matelas Avanti a développé un oreiller de mousse mémoire biologique qui se lave à la machine. Le Pure Clean est le genre de produits dont beaucoup de personnes raffolent pour s’assurer une meilleure hygiène.
  • D’aérer : une chambre calme, sombre et fraîche (entre 16-18 degrés Celsius) favorisera le sommeil. De la même façon, optez pour une couette et des couvertures légères, ni trop chaudes ni écrasantes.
  • De respecter le rôle de la pièce : la chambre à coucher n’est pas la salle de séjour, ni le cinéma maison et encore moins un prolongement de votre bureau. Exit la télé, la chaîne stéréo et le PC !

Et si, malgré toutes ces précautions, vous ne dormez toujours pas après 30 minutes, levez-vous. Privilégiez une activité relaxante jusqu’à ce que la fatigue vous gagne.

Avez-vous d’autres trucs à nous partager pour bien dormir ?

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