Encore ce virus — 3e partie

Après un été plutôt agréable: belles vacances ici et là à la découverte de notre Québec, petits BBQ entre amis, baignade à la plage, visite de la famille en Outaouais, soupers dans les restaurants du coin, tout en respectant au maximum les règles, ça allait plutôt bien, non? C’était le bonheur, on croyait presque s’en être débarrassé, mais non… 

 

Nous voilà à la fin septembre et, à mon grand désespoir, ce fameux virus est encore là. Après cette accalmie, il sort de son silence, reprend des forces et s’immisce chez nos jeunes qui sont de retour sur les bancs d’école, dans les soupers de famille et les fêtes. Il ne veut vraiment pas qu’on revienne en arrière, qu’on se voie en groupe, qu’on se donne des bisous, des colleux, qu’on assiste à des spectacles, qu’on voyage. Le petit maudit (pour ne pas utiliser de gros mots), il nous oblige à reprendre un «certain» confinement de 28 jours.

Ouin, 28 jours dans le rouge, pas facile pour le moral, de vraies montagnes russes! Personne ni échappe, personne. Je pense aux restaurateurs, au personnel des hôpitaux, aux élèves, aux propriétaires de boutiques, aux personnes âgées… Nous sommes tous pris à vivre avec les conséquences de cette pandémie. Et certains en paient cher le prix, malheureusement. Quand allons-nous nous réveiller de ce cauchemar de 2020?

Bon, cette situation est complètement folle, hors de l’ordinaire, du jamais vu, quoi, et on s’entend tous là-dessus, n’est-ce pas? Qu’on soit pour ou contre le port du masque, la fermeture de restaurants et de bars, la mise en place de mesures émises par le gouvernement, les changements qui ne finissent pu de changer, on doit tous se tenir pour passer au travers, pour soutenir nos proches, notre système de santé, nos enfants sur les bancs d’école, nos restaurateurs… même si c’est long, des fois, être à la maison.

Question de faire passer le temps quand on est impuissant face à la situation, il faut tout de même essayer d’y voir un peu de positif, de s’arrêter aux opportunités qui s’offrent à nous. En attendant que le tout soit derrière nous — oui, un jour, tout sera derrière nous —, trouvons des moyens de passer au travers, un jour à la fois.

Sept façons pour passer au travers ces 28 jours

Encore ce virus | Morceaux de casse-tête sur une table et dans deux bols

1. Trouvez-vous une nouvelle activité, un passe-temps à essayer à la maison, seul, avec vos enfants, votre conjoint ou conjointe, peu importe. Besoin d’idées: casse-tête, dessin, peinture, tricot (le temps froid s’en vient), lecture (ça, c’est mon passe-temps), jeux en ligne, etc.

2. Faites de la popote! C’est le bon moment pour ça aussi avec le temps de pommes et la récolte de nos jardins. Besoin d’idées: tartes, pestos maison (mmmh, avec le bon basilic du jardin), mijotés (vive le crockpot), muffins et biscuits maison, du pain, pourquoi pas!

3. Bougez! Oui, ça, on en a tous besoin pour survivre à ce confinement et à l’automne qui peut nous rendre maussades. Besoin d’idées: une belle marche dans votre quartier, un cours de Zumba en ligne le samedi matin (je venais de commencer ce cours avec ma fille; on continue le tout en direct de notre salon), un peu de yoga, un training maison ou un bon ménage intérieur.

4. Exprimez-vous! Vous vous sentez seul, vous avez le moral à plat, la journée est plus difficile, ne gardez pas ça en dedans, sortez le méchant! Ne restez jamais seul en broyant du noir. Il y aura toujours quelqu’un pour vous écouter. Besoin d’idées: appeler un proche et prendre des nouvelles (ça lui fera du bien et à vous aussi!), jaser avec vos voisins à deux mètres (moi, ça me fait le plus grand bien!), faire une conférence téléphonique pour voir vos proches ou amis, chanter sous la douche (ça change les idées) ou pleurer (oui, des fois, c’est de ça qu’on a besoin). Vous pourrez aussi essayer le point 7! 😊

Encore ce virus | Mousse au chocolat dans un petit bol

5. Gâtez-vous! Ça, ça fait du bien, et c’est important de penser à soi. Se gâter, ce n’est pas nécessairement de s’acheter quelque chose, comme le pense si bien ma fille. Se faire plaisir, c’est faire quelque chose pour soi. Besoin d’idées: manger du chocolat, faire une sieste, boire un verre de vin (ou deux, ah, ah!), se faire une manucure, profiter d’un bain moussant, déguster un bon latté, faire un feu de foyer avec pyjama et bon film (beau trio, ça), aller se chercher du resto pour éviter de faire à souper, etc.

6. Achetez local. En temps de pandémie, achetez votre pain du boulanger au coin de la rue ou, pourquoi pas, un dessert de chez le pâtissier, offrez-vous un bon take out de votre restaurant préféré (congé de souper) ou un bouquet du fleuriste. C’est bon pour le moral et ça fait rouler les entreprises!

Je ne vous demande pas de les encourager, svp, maudine que je n’aime pas ce terme, ACHETEZ parce que vous les aimez, parce que vous voulez découvrir leurs produits/services, parce que vous voulez en offrir en cadeau, parce qu’on vous en a parlé en bien. Faire VIVRE les entreprises d’ici, c’est faire vivre nos familles, nos amis, nos voisins qui travaillent de près ou de loin pour celles-ci.

7. Connaissez-vous le moment #fuckyouCovid de la journée? Je vous le conseille! Oui, des fois, on a besoin d’exprimer tout haut ce qui se passe par en dedans. C’est pourquoi je vous propose d’insérer le moment #fuckyouCovid dans votre journée. Besoin d’idées: être créatif pour le faire sortir sous toutes sortes de formes en le criant, en le chantant ou en le dansant! Ça se fait très bien seul, en famille ou en groupe via les réseaux sociaux ou une téléconférence. Ce moment se veut de courte durée, à faire quand bon vous semble, et je vous promets qu’il vous défoulera pas mal plus que #cavabienaller!

Bon, je reprends un peu mon sérieux. J’espère que ces idées vous auront inspiré pour passer au travers ces 28 jours et cet automne. Prenons la situation un jour à la fois, prenons soin de notre santé et de celle de nos proches, respectons les consignes du mieux que nous le pouvons et nous passerons au travers ensemble!

On veut tous sortir du rouge, on veut tous un semblant de normalité, on veut tous un semblant de Noël… C’est à nous de jouer!


Crédit photo à la une: engin akyurt
Crédit 2e photo: Bianca Ackermann
Crédit 3e photo: marine Dumay

Pascale Lecomte

Graphiste de formation et photographe de passion, Pascale chevauche les deux domaines depuis 2007. Au fil des ans, elle s’est taillé une place dans le merveilleux monde de l’entrepreneuriat et profite pleinement des défis que la vie lui amène tous les jours.

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