Découvrez : LADUVET NORDIQUE
Annie Patenaude s’est créé son propre destin et son propre parcours. Bachelière en gestion industrielle, spécialisée en développement de produits et en fabrication canadienne, elle s’est donné les outils pour réussir comme entrepreneure. Sa compagnie, Laduvet nordique, propose des couettes de lit de qualité supérieure et entièrement faites au Canada. Le site, d’ailleurs, nous laisse sur cette impression, avec le blanc et le vert représentatifs de l’environnement, de la nordicité et de la transparence de la compagnie et de sa fondatrice.
« C’est inné »
Pour Annie Patenaude, l’entrepreneuriat est quelque chose d’inné, « on l’a en nous », dit-elle d’emblée. Vers 12-15 ans, elle suivait déjà des cours de couture la fin de semaine. Elle savait qu’elle aurait, un jour, sa propre compagnie : « est-ce que j’allais la concevoir de A à Z ? Je ne savais pas. » Son parcours a donc été dessiné en fonction de ce désir, un parcours « assez droit ».
Pendant ses études, elle s’est aussi trouvé des emplois dans l’industrie du vêtement afin de « confirmer ses connaissances » et ses envies. « Début vingtaine, je cherchais à démarrer mon entreprise », impatiente de commencer. Toutefois, elle explique que travailler dans ces différentes compagnies textiles lui a permis « d’acquérir de l’expérience dans l’ensemble des postes d’une compagnie manufacturière textile » : le design et la conception, la gestion de production, la formation, etc. Cette expérience lui a aussi permis de savoir ce qu’elle voulait et ne voulait pas faire, en tant qu’entrepreneure.
La détermination, et autres qualités d’une entrepreneure
Plusieurs qualités lui viennent en tête pour décrire un bon entrepreneur : « La détermination, au quotidien, car c’est facile de se décourager ». Il faut aussi du courage, ne pas avoir froid aux yeux et être polyvalent, car l’entrepreneur revêt beaucoup d’habits, surtout au démarrage : le service à la clientèle, la comptabilité, etc. Aussi, elle rappelle de toujours garder en tête ses objectifs, de prévoir et d’anticiper, de savoir saisir les opportunités et de prendre les bonnes décisions.
Par ailleurs, Annie croit être une entrepreneure audacieuse, déterminée et structurée. Son impatience devient une arme qui l’oblige à se fixer des objectifs au quotidien : « chaque jour, chaque semaine, chaque mois ».
David contre Goliath
En tant qu’entrepreneure, les défis sont nombreux : le souci de créer un produit durable, qui traversera les années, de prendre une idée et de la transformer en produit et surtout, de ne pas se laisser influencer par la mode. En tout temps, il faut garder le focus. Dès les balbutiements d’une entreprise, il ne faut pas reculer.
Sur une base quotidienne, Annie doit s’assurer que sa compagnie se démarque de ses concurrents. Et des concurrents, il y en a beaucoup. Il faut donc bien « connaître son marché, sa clientèle. Demeurer informé de la concurrence pour pouvoir se démarquer et se différencier ». Elle se donne aussi comme défis quotidiens d’informer sur l’achat responsable et de changer les mentalités. « Tout au long de ma carrière, j’irai dans les congrès pour expliquer que oui, c’est plus cher, mais ça dure et c’est fait ici ».
Avec Laduvet nordique, Annie souhaite se démarquer de tous ces magasins grande surface qui proposent de la literie sans histoire. Elle s’est donc assurée que son site et son image se différencient par la spécialisation et la connaissance du produit. Le site offre une « expérience d’achat agréable et la création d’un univers propre à Laduvet Nordique ».
Vers la consommation durable
D’ailleurs, ce site est très représentatif des valeurs de l’entrepreneure, soit la consommation durable et responsable. Son image de marque se veut classique et épurée. Et c’est réussi ! Annie se refuse à tomber dans la facilité, elle ne veut pas créer quelque chose de jetable, d’éphémère.
« C’est valorisant de créer un produit “utilitaire et durable” qui fera partie du quotidien. […] je suis fière de dire que ma compagnie favorise le meilleur sommeil et ainsi une meilleure santé. Le matin, je reçois souvent des courriels pour me dire à quel point les gens ont bien dormi. C’est gratifiant d’apporter du confort dans le quotidien des gens. »
Comment se porte l’entrepreneuriat en 2016 ?
« Ça va très bien ! Il y a beaucoup de concours avec les banques et la chambre des commerces », répond Annie. Elle remarque l’engouement, chez les 30-40 ans, à devenir entrepreneur. La difficulté reste toutefois de trouver la bonne idée, « j’ai l’impression que les gens se lancent dans les mêmes secteurs. Malheureusement, ça se ressemble beaucoup ». Elle ajoute néanmoins qu’il y a beaucoup de bonnes idées, et souvent, les petites idées deviennent de grandes réussites.
Laduvet
Et pour l’avenir ? La fondatrice de Laduvet nordique rêve d’entendre les gens s’approprier le nom Laduvet, plutôt que couette en duvet. Un peu comme ces mouchoirs, serviettes en papier et réfrigérateurs auxquels on attribue un nom de marque. Pourquoi pas ? Toutefois, Annie souhaite surtout que sa compagnie devienne la référence en qualité pour l’achat de couettes de lit. Aussi, l’entrepreneure convoite le marché hôtelier et les auberges.
Enfin, elle aspire à retrouver un équilibre, à retrouver ses fins de semaine, « vivre et profiter de la vie ».
Se dépasser, c’est ce qui définit l’entrepreneuriat pour Annie Patenaude de Laduvet nordique. Dans son désir de conscientisation et de responsabilisation, on remarque que tout, du site Internet aux produits, respecte cette ligne directrice. Un classique. Annie Patenaude se positionne dans son industrie comme étant une entrepreneure audacieuse, déterminée et respectueuse des gens et de ses valeurs.
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