Engager un coach d’affaires, 4 raisons pour ne pas le faire

En tant qu’entrepreneur et coach d’affaires, je me permets de vous mettre en garde avant d’embaucher un coach, que vous soyez entrepreneur, gestionnaire de haut niveau ou travailleur indépendant.

Si vous désirez ne pas jeter votre argent par les fenêtres. Si vous recherchez un investissement rentable, dans une relation avec un coach, lisez bien les quatre conseils suivants.

No 1 : Vous croyez savoir mieux que quiconque comment faire.

 Si l’objectif de vous entourer d’un coach est de suivre les nouvelles tendances ou encore de vous faire dire que ce que vous faites est excellent. Si vous ne recherchez que l’approbation pour ce que vous connaissez déjà, ou croyez connaître, le coaching n’est pas pour vous. Gardez votre argent et continuez votre bonhomme de chemin. Vous avez une recette qui fonctionne et vous ne voulez pas évoluer pour le moment, c’est parfait ainsi. Vous êtes rentable et votre vie est belle. Pour être coaché, il faut être ouvert aux nouvelles idées et tenter de nouvelles expériences. Il faut d’abord et avant tout avoir un esprit ouvert.

No 2 : Le coach veut plus que vous.

Il m’est arrivé, lors de quelques mandats, de vouloir plus que l’entreprise qui m’embauche. L’excellent coach s’investit dans la relation avec la personne qui l’embauche et qui doit être accompagnée. Par exemple, on vous engage pour faire un Playbook et pour mettre en système les meilleures pratiques de vente de la compagnie pour augmenter les ventes, mais les dirigeants s’investissent peu ou pas du tout, alors il y aura un problème. Le coach n’est pas là pour bâtir les méthodes, il est là pour écouter, orienter, valider, mais au final, c’est l’implication de la direction et de la personne coachée qui fera la différence. C’est elle qui doit livrer entre les rencontres. Dans le cas contraire, un consultant est plus approprié. Il rédige un ou des rapports. Ces rapports pourront vous être utiles, si c’est ce que vous cherchez. Le coach, lui, vous apportera écoute et guidance pour que vous preniez des décisions. C’est votre réussite. Le coach n’est qu’une partie de l’équation. Je répète souvent que dans le sport professionnel, il n’y a aucun coach qui marque des points. Les points sont faits par les joueurs.

No 3 : La personne n’est pas à sa place.

Il m’est arrivé, dans un mandat, d’avoir à coacher un directeur de magasin qui était un champion de la vente. Il est rare que cela fonctionne. De plus, la plupart du temps, cela se termine par le départ de la personne et l’on perd un as de la vente dans l’équipe. Les aptitudes pour un poste ne sont pas les mêmes que pour l’autre. Wayne Gretsky n’a pas fait un bon directeur général, malgré le fait qu’il fut le plus grand joueur de la LNH à ce jour. Comme dans tout, il peut y avoir des exceptions, mais elles confirment généralement la règle.

No 4 : L’entreprise ou la personne n’ont pas le temps pour ce charabia, telles les valeurs, par exemple.

Les valeurs sont l’ADN de l’organisation. Comme l’a répété souvent Peter Drucker, la culture mange la stratégie au petit déjeuner. Ce qui signifie qu’avec des valeurs fortes et une stratégie rudimentaire, de nombreuses compagnies ont des résultats exceptionnels. L’inverse est également vrai, des stratégies bien ficelées au sein d’une entreprise ne mettant pas de l’avant ses valeurs lancent des messages contradictoires et font souvent du surplace.

Trop de gens ne vivent pas selon leurs valeurs. À moins que ce soit clair, je commence toujours par cet aspect dans mes relations de coaching d’affaires. Si l’entrepreneur, le travailleur autonome, le gestionnaire et la haute direction ne prennent pas cela au sérieux, je recommande de ne pas engager une personne de ma trempe et vous épargnez de l’argent.

Le but d’un coach d’affaires est de vous guider certes, mais surtout de vous aider à trouver les meilleures solutions et pratiques qui vous permettront de croitre en tant qu’individu. Ainsi, votre croissance se traduira par toutes sortes de facteurs et vous ressortirez grandi d’une pareille relation. Vos affaires ne feront que mieux progresser, et cela, grâce à vous et à votre équipe.

Aussi, si vous ne voulez pas vous organiser pour trouver du temps pour bâtir une relation de confiance dans le coaching, oubliez cela. Une relation de coaching demande du temps. Elle demande un effort. On cherche à travailler sur soi et sur la business. C’est un temps pour réfléchir. Un pas de recul pour avancer plus vite.

En conclusion

Si vous répondez par l’affirmative à l’une des quatre règles ci-haut, économisez votre argent. Dans le cas contraire, investissez dans une relation avec un coach d’affaires et vous en verrez rapidement les bénéfices. Le but est de croitre, comme l’arbre, et de rester souple afin de ne pas casser lors des tempêtes. Car en mer comme sur la terre, il fait beau, puis il y a, tôt ou tard, des orages. Préparez-vous !

Dernière suggestion : assurez-vous de cliquer avec le coach qui vous accompagne pendant une telle démarche. Dans le cas contraire, mettez fin à la relation. En tout temps, vous devez vous sentir maitre de votre destin.

Vous désirez des références, avoir des idées différentes ou simplement voir si cette démarche peut vous plaire, alors contactez-moi.

Christian Gagnon

Président de la firme Stanley Conseils, Christian est très impliqué dans le monde socio-communautaire et siège bénévolement sur des CA d’organisme à but non-lucratif.

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