La peur, une émotion malsaine pour votre carrière? Pas du tout!

Mon expérience

Étant humaine, j’admets qu’il y a quelques années, j’aurais eu tendance à répondre « oui! » à cette question. Mais après avoir beaucoup étudié la psychologie et la réaction qu’ont les gens lorsqu’ils vivent la peur, mon interprétation en est toute autre, et je vous la partage ! Je vous rassure, je ne suis pas devenue masochiste. Je ne prends pas plaisir à ressentir de la peur. Cependant, j’ai appris à mieux gérer cette émotion, et je n’ai plus peur de la ressentir. Voici quelques éléments de réflexion à ce sujet ainsi que des façons simples de la surmonter.

Contexte où la peur peut être ressentie

Il peut nous arriver de ressentir de la peur dans différents contextes. Qu’il s’agisse d’une période transitoire de notre vie telle qu’une séparation ou un deuil, lorsqu’on a à faire face à une situation que l’on n’a jamais confrontée comme un nouvel emploi ou encore lorsqu’on sait qu’on sera évalué, lors d’un examen ou une présentation orale par exemple.

Qu’est-ce que la peur ?

Par définition, la peur est « la crainte que quelque chose, considéré comme dangereux, pénible ou regrettable, se produise ». Ça peut également être le « sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé, d’une menace. »

Il est à noter que dans notre société nord-américaine, le succès, la performance, et l’accomplissement de soi sont des valeurs prisées (voire vénérées), alors que la peur et l’hésitation sont perçues comme des obstacles à notre réussite personnelle. En fait, ce n’est pas la peur qui est l’obstacle à notre réussite… c’est plutôt la façon dont on réagit à la peur qui nous empêche d’avoir accès à notre potentiel et d’atteindre nos objectifs.

Pourquoi les émotions moins agréables sont-elles importantes ?

Voici un exemple :

La douleur. Personne ou presque personne sur cette terre n’aime ressentir de la douleur, et avec raison. La douleur se définit par « la sensation pénible, désagréable, ressentie dans une partie du corps ». Si je mets ma main sur un rond de poêle rouge, je vais évidemment ressentir de la douleur. Cette douleur, quoique fort désagréable, a un rôle bien important dans ce contexte.

Lequel ?

Celui de m’informer que ma main est en situation de danger, et que si je ne la retire pas de là, mon intégrité physique en sera encore plus compromise. La douleur a dans ce cas-ci un rôle bien précis : celui de Messager. Il me livre un message important : « Enlève ta main ! Tu es en danger ! » (donc une intention positive de protection). Ce message qui se fait en une fraction de seconde me permet alors de réagir adéquatement à un contexte bien précis : J’enlève ma main et la mets sous l’eau.

Voici 5 étapes toutes simples pour arriver à surmonter la peur plus facilement

La peur, au même titre que la douleur n’est pas agréable à vivre. Toutefois, semblablement à l’ensemble des émotions que l’on peut ressentir, la peur a un message à nous livrer. Si l’on sait décoder ce message adéquatement, son intention positive, nous serons plus facilement capables de la surmonter et d’arriver à nos objectifs.

1- Changer son rapport à la peur

Cesser de voir la peur comme un obstacle ou un ennemi, reconnaitre qu’elle est là pour nous aider, pas pour nous nuire. Tenter de la voir comme une façon de se surpasser, de s’améliorer.

2- Prendre conscience des réactions physiques engendrées par la peur lorsqu’elle survient

« Arrêter le hamster de courir» pour permettre au cœur de battre plus lentement, à la respiration de se réguler, etc.

3- Rationaliser cette peur si on n’est pas en danger réel, que notre intégrité n’est pas comprise

On peut se parler à soi-même et se dire : Je ne suis pas en danger, j’observe ma peur, je ne me laisse pas envahir par elle.

4- Comprendre le message derrière la peur

Se poser la question suivante « Qu’est-ce qui fait que j’ai peur? » ou encore « Quelle est l’intention positive de cette peur ».

5- Monter un plan d’action pour la surmonter

Une fois la peur reconnue, rationalisée, et ayant compris le message qu’elle veut nous livrer, il est plus facile de se faire un plan d’actions concrètes pour la surmonter. Commencer par des étapes simples, mesurables et qui ont une échéance dans le temps pour parvenir à la surmonter.

Si vous souhaitez avoir de l’accompagnement pour vous supporter dans ce cheminement, j’offre des services de coaching personnalisés à cette fin (entre autres) en partenariat avec SJP Avocats.

Nelson Mandela a un jour dit:

« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à la vaincre »

Sur ce, bon courage !!!


Julie Brien
Coach parental – SJP Avocats

Julie Brien

Coach parental, Julie focalise sur des plans d’action orienté vers les solutions, le développement des compétences et de la gestion des émotions et du stress.

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