Méditation, un outil pour tous qui n’a rien de religieux !
Lors de mon dernier texte, je vous avais sournoisement introduit à un principe de la méditation, celui d’amener son attention à ses sens lors de tâches quotidiennes, amplifiant ainsi le sentiment du verbe être vs celui de faire. C’est un principe qui semblait bien simple, mais tous ceux qui l’ont essayé pourront exprimer à quel point notre mental ne nous laisse pas tranquilles et qu’il tient absolument à continuellement nous jaser ! Quel meilleur endroit que le bord de la mer pour vous écrire la suite de ces pensées ! 😉
Je vous annonce cette bonne nouvelle : les efforts appliqués à cet exercice sont bien récompensés ! Dans bien des cas, vous sentirez un grand sentiment de paix, comme si le temps ralentissait ou bien s’arrêtait, que la vie se simplifiait, qu’on revenait à la base : nous et nos sens. La tête, c’est bien nous aussi, non ? Oui, mais à mon avis, seulement si c’est nous qui la dirigeons et non le contraire (comme la plupart du temps… lol !) En fait, pour moi, c’est ça, la méditation : apprendre à diriger son esprit, à sortir de son emprise. Ce n’est rien de religieux et ce n’est pas destiné aux moines portant une toge orange ! C’est pour tous, et dans ce monde qui roule à toute allure, nous en avons besoin plus que jamais.
Je vous donne un exemple bien simple de son utilité. Vous êtes submergé de travail (eh oui, pour faire changement !). Dans le premier scénario, votre mental s’emballe : « Ah non, il y en a beaucoup trop, qu’est-ce que je vais faire ? Et mon patron, que va-t-il penser ? Il ne sera pas content… » Je vous laisse deviner la suite, stress et effets physiques négatifs s’en suivent. Dans le deuxième scénario, vous vivez la même surcharge, mais c’est vous qui dirigez votre esprit : « Bon, ça me semble clair que mes délais de livrables ne sont pas réalistes par rapport à ma capacité de produire. Pourquoi ? Que puis-je changer ? Je dois aviser mon patron pour déterminer les options et revoir les priorités. Est-ce juste un coup à donner ou une histoire permanente ? Avons-nous besoin d’aide ou si ce n’est pas possible ? Est-ce vraiment un mode de vie qui me convient ? » Bref, cet état mental est beaucoup plus objectif et a une distance sur les choses. Il se demande ce qu’il peut changer et lâche prise sur le reste. Il dédramatise les situations. Plus d’actions, moins de réactions !
Si une méditation assise en silence sans bouger vous fait peur, continuez à apprivoiser le silence dans vos actions quotidiennes (tel que décrit dans le texte précédent). Par contre, n’attendez pas trop longtemps, car la peur est justement une indication qu’il y a là quelque chose à explorer qui vous sortira de votre zone de confort et vous aidera à grandir. Il faut apprendre à faire face à ce qui nous semble un grand vide dans cette immobilité pour finalement réaliser que ce vide est pourtant bien plein.
La suite de ce texte portera sur la fameuse méditation assise. J’obtiendrai le témoignage d’un nouvel initié pour vous, question de vous rassurer et de vous motiver. Qui sait, peut-être que nous ferons connaissance chez Azzuan lors de nos séances gratuites de méditation guidée, parmi des gens qui, comme vous, tenteront un premier pas dans cette direction ? Une direction plus calme, plus claire, plus simple et contenant une grande richesse !