Les sondages BBM sont entrés!

Hier, j’étais à Québec pour rencontrer un client et discuter de sa présence numérique. Je passais à travers les différentes stations radio là-bas. Toutes parlaient des fameux sondages BBM qui donne les résultats d’écoute de chacune des stations discutées.

Je ne pouvais m’empêcher de m’informer sur comment les statistiques sont calculées, afin de valider l’efficacité de ce média. OK, j’admets que c’est aussi parce que mon épouse est planificatrice média, et je voulais aussi argumenter avec elle sur le sujet. Peut-être même lui remettre sous le nez l’inefficacité des médias traditionnels à calculer concrètement un retour sur investissement.

Je n’étais pas déçu en regardant la méthode utilisée. Il y en a deux, ici au Québec.

Le formulaire papier

Un super formulaire qui dépend de la mémoire des auditeurs à la fin de la journée ou quand ils ont le temps. Le formulaire papier tient compte des habitudes de consommation des auditeurs selon ce dont ils se souviennent. En plus, ils doivent y aller par tranche de 15 minutes. Le «zapping», ou si la personne écoute deux émissions en même temps la force à en choisir une seule. Évidemment, les trous de mémoire sont nombreux et l’exactitude des chiffres laisse à désirer.

Le petit gadget qui enregistre les consommations

Dans la région de Montréal, les consommateurs ont un petit gadget qui enregistre les habitudes des auditeurs. Il faut le charger tous les jours et le porter sur soi. Chose positive, le gadget tient compte du “zapping” et donc de toute la consommation réelle du média de l’utilisateur lorsqu’il le porte.

LORSQU’IL LE PORTE – ou – LORSQU’IL Y A ENCORE DES PILES. Évidemment, l’appareil est plus efficace que le papier cependant, il demande à ce que l’auditeur recharge la batterie régulièrement et se souvienne de le porter. C’est une habitude qui semble avoir causé beaucoup de problèmes de logistique aussi et selon moi, des calculs inefficaces. Il y a des points de friction assez importants dans son utilisation, causant une marge d’erreur importante selon moi.

JOE, ARRÊTE D’INTIMIDER LE MÉDIA TRADITIONNEL

Vous avez raison, je dois arrêter d’intimider ce média. Premièrement, parce que mon épouse ne serait pas vraiment heureuse de cet article, mais aussi parce qu’il a en effet encore son efficacité. Il atteint certains objectifs de crédibilité de marque. La preuve, je fais régulièrement des chroniques au Canal Argent (je vais d’ailleurs parler de cet article aujourd’hui). Ceci dit, quand on voit que des chaînes télévisées «phares» aux États-Unis comme ESPN ont perdu 3.2 millions d’auditeurs lors de la dernière année, on ne peut que conclure que les services de streaming prennent leur place. Netflix c’est 10 milliards d’heures visionnées par mois par ses membres et au Canada, on est rendu à 24% des chaumières qui y sont inscrits. C’est des chiffres qui parlent. On ne tient même pas compte des Roku, des Apple TV et de toutes les applications de streaming qui s’y prêtent.

De plus, la beauté de ces applications de streaming c’est que toutes les actions des utilisateurs sont quantifiables. On peut savoir qui a passé combien de temps sur quel type de média afin de leur afficher des promotions ciblées. Le traditionnel est plus «grande échelle» avec des publicités qui visent un volume et non un retour sur investissement. Évidemment, ceci est mon opinion! Parlons-en?

Jonathan Laberge

Jonathan est un réel générateur d’idées. Chez Reptile, il s’occupe de conseiller ses clients afin d’établir avec eux la stratégie la mieux adaptée à leurs besoins.

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